J’y étais : Jack Johnson – Concert Olympia – Samedi 14 Septembre / 1ère partie Bahamas (coup de coeur)

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Jack Johnson et moi ça fait plus de 10 ans qu’on se connaît … c’était un de ces samedis à l’époque où je vivais à Versailles, et j’avais pour habitude d’aller me traîner au Gibert Joseph de la rue de la Paroisse… A l’époque c’était le spot que j’avais repéré pour les découvertes musicales. Les mecs de l’époque avaient un super flair… Ils repéraient souvent des petits groupes, artistes indépendants, inconnus au bataillon et c’était souvent très très bon… enfin selon mes goûts.

Parmi les petits repérés au printemps 2003, il y a eu Jack Johnson. Album On & On – Une révélation. Une merveille.

Aloha dans ton salon.

http://grooveshark.com/album/On+And+On/113176

Je venais de démarrer mon boulot de consultante pour l’Office de Tourisme d’Australie et je devais y partir au mois de Juin pour la première fois en voyage de familiarisation (ouais c’était une belle époque ;-))

Je crois que c’est un album que j’ai écouté en boucle, en boucle, et en boucle, sans me lasser pendant des mois et des mois… d’ailleurs je connais toujours par coeur les paroles et l’ordre des chansons…

En France il était totalement inconnu. Le label Brushfire records est un label crée par Ben Harper (autre idole) alors ça ne pouvait qu’être bon.

Arrivée en Australie au mois de juin et notamment à Melbourne, j’étais scotchée de voir que Jack Johnson était déjà une superstar là bas. La musique de surfeur cool par excellence (forcément, Jack est un ex surfeur pro)

Mais l’album qu’on trouvait partout en tête de gondole c’était celui d’avant : Brushfire Fairytales.

Qu’à ce la ne tienne, je m’y suis jetée à corps perdu… Et j’ai aimé ça.

Mention spéciale à Bubble Toes car j’ai eu des sessions de danse avec ma petite soeur sur mes épaules dans mon salon et elle adorait…

J’ai converti toute la famille à Jack Johnson… c’est un peu un membre de la famille en fait. Le bon copain que tu mets en route dès que t’as besoin d’un peu de coolitude et de soleil dans ta vie.

Alors évidemment, après l’avoir vu en 2005 en concert au Zénith et avoir découvert Matt Costa et surtout Animal Liberation Orchestra (son pote pianiste / homme orchestre qui joue comme Louie dans le livre de la jungle – j’adore !) je ne pouvais que remettre ça en voyant qu’il passait cette année…!!

Ma vie a évolué depuis tout ce temps. Lui aussi. On a le même âge avec Jack. Et puis nouvel album… Et puis avec mon chéri on a découvert qu’on était au même concert en 2005 mais pas ensemble… alors fallait rectifier ça aussi 🙂

Vous l’aurez compris, j’ai un parti pris très positif. En même temps, comment ne pas trouver ce mec sympa ? Il est juste cool.

Le bémol pour moi hier soir : le public dans la fosse. Outre le fait que je suis minus et que forcément pour moi c’est toujours un peu galère de bien voir la scène, ce qui ma exaspéré c’est l’attitude de certaines personnes : entre les couples guimauve qui se bécotent non stop devant toi avec des gonzesses qui minaudent comme des cruches et font les petites excitées (oui je sais je peux être mauvaise mais autant je suis une grande amoureuse mais la niaiserie et le manque de naturel j’ai un seuil de tolérance assez proche de zéro), et les gros méga blaireaux qui passent leur temps à filmer et prendre en photo avec leur smartphone (iPhone) et qui d’une part te polluent avec la lumière de leur écran mais surtout leurs bras en l’air avec leur petit écran minable, ça a éveillé chez moi des émotions tout sauf cool et des envies de les pousser avec violence….

Pour finir, se taper le trio infernal de polonais bourrés à la binouze qui parlent fort et pètent, … à un moment je me suis demandée si j’allais tenir le coup et réussir à apprécier le concert…

En fait, Jack Johnson, c’est bien assis… dans un bar. Je pense que l’Olympia c’est la taille maximum pour lui. Franchement il était vraiment bien sur scène. Sa 1ère partie Bahamas est une chouette révélation. Le chanteur a une voix extra et les choristes, wow … ça me fait vachement penser à Ray Lamontagne en fait…

Bref… à écouter avec une mention spéciale pour Lost in the Light, qui déchire.

Ce qui est sympa dans ces concerts, c’est qu’on a l’impression d’être entre bons potes et d’être pote avec lui… Ses musicos sont vraiment cools. J’ai trouvé qu’il était beaucoup plus décoincé, beaucoup plus à l’aise… Le nouvel album a l’air un peu plus rock et par moments on a vraiment amorcé un bon décollage… mais… Jack Johnson c’est pas un mec à concert comme Sufjan Stevens par exemple ….

Jack Johnson, c’est effectif réduit assis… En fait, je pense que mon problème c’était d’être debout… parce que la vérité c’est que ça bouge pas des masses. ça reste assez statique… donc tenir 3 heures, à 30 ans ça va. A 37 ans tu fatigues !

En tous cas il tient ses promesses. Bonne voix qui tient sur la durée, bonne ambiance, chansons cool avec un mix de l’album ON & ON (quel bonheur de réécouter TAYLOR – il manquait plus que Ben Stiller !), de quelques unes de tous les autres (sauf To The Sea) ET surtout du nouveau.

I got You fut la chanson d’intro. RAPPEL extra, on en a repris pour 30 minutes avec Upside Down réclamé par le public, puis il est descendu dans la fosse saluer les gens chanceux qui étaient proches.

On ne peut que l’aimer dans ces conditions…

Vivement que l’album sorte (après demain) … From here to now to you (oui bah faut faire un effort pour retenir :))

ALOHA !

Les filles bien dans leur peau (ou le challenge de s’assumer pour de vrai)

Aaaaaah les filles bien dans leur peau… Quand elles passent, tous trépassent.

Elles ont cette aura, cette lueur, cette aisance avec la vie, avec ce qui les entoure, une assurance affirmée.
Elles s’en foutent des autres. En tous cas c’est ce que l’on croit quand on les voit.

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Souvent, elles sont imparfaites. En tous cas aux yeux des stéréotypes de notre société.
Souvent, elles ne sont pas forcément taille mannequin, ni des reines de beauté. En tous cas selon les critères de notre société (oui oui, notre société est une société d’étiquettes même si on essaie désespérément de se la jouer tolérants… c’est juste en apparence…)

Mais elles sont là. Telles qu’elles, elles existent, elles s’aiment, elles en imposent, elles sont bien dans leur peau, elles s’assument, et du coup, on les trouve belles aussi.

Enfin moi je trouve. Moi je ne suis pas comme ça. J’adorerais l’être. Mais je ne le suis pas.

Moi je suis une complexée depuis mes 15 ans avec des minces périodes de répit. La faute à je sais pas quoi. Enfin si je sais. la faute à plein de choses trop longues à raconter et qui ne servent à rien de raconter. Avec le temps on se dit, OH ça va forcément passer. Passé 35 ans, sur la route des 40, on s’assume forcément, on n’est plus aussi victime des diktats de la mode et des critères sociaux comme à 25 ans… c’est vrai. Mais dire que ça disparaît, que nenni !

Depuis mes 15 ans, je me bats contre 15 kilos qui s’en vont et qui reviennent… qui sont un peu trop revenus ces dernières années et que j’ai de moins en moins l’énergie de faire partir… d’abord parce que le corps dit stop. Et puis le cerveau aussi. Manque de volonté ? Non. Peut être. En fait je ne sais pas. Le découragement est plus rapide. De la volonté j’en ai tellement eu, jusqu’à l’épuisement.

Alors je passe par des phases où je me dis: le jour où je m’assumerai, en fait, tout s’arrangera et tout partira… hmmm… euh… A ce rythme là, j’y serai encore à 60 ans ! Mon cher Nutritionniste diététicien endocrinologue très connu sur la place parisienne qui me connaît depuis 10 ans – et qui donc connaît un peu toute ma vie rock n roll m’assure que le jour où j’aurai un enfant, tout se rééquilibrera (que Dieu l’entende ainsi que Sainte Marie de la Wouine et mon satané X Fragile aussi, merci) – Il a sûrement raison.

Mais pour moi ça ne marche pas comme ça. Pour moi, je dois d’abord arriver à ce point d’équilibre, pour qu’ensuite tout s’enchaîne. Je sais que j’ai tort, mais rien n’y change. Je sais que je pourrai aussi m’assumer, m’aimer aussi comme je suis (ouais bon ça va c’est vrai je suis pas non plus un gros thon albacore !) – mais là c’est carrément au dessus de mes forces. M’aimer comme je suis? Non mais ça va pas la tête ? Nan. Je peux m’aimer, mais en mieux.

Pour plein de raisons, je sais que tout serait mieux sans ce poids dans ma vie. Ne vous en faites pas j’ai fait une psychothérapie. Le lien du poids avec les poids qu’on a dans sa vie, tout ça… j’ai fait le tour de la question. Mais en attendant, ça fait pas avancer mon schmilblik. Etre vraiment bien dans ma peau. M’assumer.

D’ailleurs, je réalise aussi que même avec 15 kilos de moins je serai dans l’embarras aussi. Oui parce que quand on me dit que je suis jolie ou que je mets une photo sur facebook réussie et qu’on me dit : ah wouaaah super la photo, sur le moment je suis flattée, évidemment. Mais ensuite j’ai juste envie de me planquer et de la retirer la photo qu’on en parle plus et qu’on me laisse tranquille, seule, loin des regards…

Un truc d’X Fragile? Peut être. Une difficulté à gérer le pouvoir de séduction ? Le regard des hommes ? Ouais je vous vois venir les psy avec vos grands sabots…

Peut être, peut être, sûrement. En attendant, concrètement, être vraiment bien dans sa peau, s’assumer pour de vrai, c’est pas si simple et évident pour plein de personnes. Même des garçons et pour beaucoup de filles, ça c’est sûr. Je le vois autour de moi.

Des discussions interminables, 100% répétitives, inlassablement, toutes les filles ont des soucis avec leur image, avec leur corps, avec leur apparence et ce qu’en pensent les autres…

Moi je suis qu’un exemple dans une multitude.

ça me fait bien marrer ces discours de tolérance, ces campagnes marketing spécial dodues tout ça… Bon. C’est quand même mieux que rien. Mais la vérité c’est qu’on est une société (en France et beaucoup à Paris) qui juge selon le poids qu’on fait et les fringues qu’on a. Et c’est d’ailleurs souvent déterminant pour la carrière professionnelle dans certains milieux… Alors clairement, on n’est pas aidé …

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Alors YAPLUKA FOKON !

Ouais. On va essayer. Et après, si ça marche toujours pas, on ira se faire voir chez les grecs.

Allez, à vous !

NB: photos trouvées sur Google Images (merci d’avance !)

FLIGHT, de Robert Zemeckis : le film qui te scotche sur ton siège !

Je ne suis pas une grande experte cinéma mais j’aime bien partager quelques coups de coeur… Et là, c’est pour FLIGHT de Robert Zemeckis. Séance organisée en 20 min à l’arrache samedi midi il y a deux semaines avec mon amoureux (lui expert cinéma et grand fan de Zemeckis). Moi en mode glande sur mon canapé j’ai juste eu le temps d’enfiler mes lentilles de contact, me laver les chicots, me passer un coup de shampooing sec, m’habiller – bah oui quand même – et de speeder comme une dingue au métro, prendre les places, paf paf paf hop ! Pinaize ! 13h15 ça démarrait !

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Je n’avais aucun avis car je n’avais même pas vu la bande annonce. Juste vaguement lu le synopsis comme ça entre deux tweets.

Alors je tiens quand même à prévenir les âmes sensibles de l’avion comme moi que le premier quart d’heure est un peu rude. J’étais scotchée dans mon fauteuil, les mains moites, les mains devant les yeux, limite mal quand même.. mais punaise qu’est ce qu’il est kiffant ce film !

Denzel Washington, juste génial. Kelly Reilly est super, et John Goodman hilarant. Musique géniale (joe cocker, rolling stones et évidemment Alan Silvestri qui a fait la B.O., grand fidèle de Zemeckis), tout est génial. Bon je sais c’est un peu maigre pour décrire un film, mais franchement, j’ai pris mon pied. Jusqu’au bout, on ne sait pas comment les choses vont tourner. Je ne peux rien vous raconter ça serait dommage. Même si il est en salle depuis déjà quelques semaines et que sûrement tout le monde en a déjà tellement parlé mais voilà. Si vous hésitez encore à le voir, ne vous posez pas la question, vous passerez forcément un bon moment. On ressort un peu sonné, dépaysé, touché, ému, emballé, plein d’émotions mixées ensemble… Il y a quelque chose de vraiment très humain et poignant sur le destin, la vie de l’individu qui peut à tout jamais se transformer dans les films de Zemeckis. La vérité de la vie, la vérité que l’on a en soi…En tous cas les 3 seuls que j’ai vraiment vu : Forrest Gump, Cast Away et bien sûr Flight.

Voilà. c’est tout. Enjoy !

Les lectures de noël pour petits et grands …

S’il y a bien une période pendant laquelle on peut s’autoriser sans honte un peu de régression en enfance, c’est Noël !
J’adore cette période. Même si c’est aussi une période pas si simple en ce qui me concerne car à la fois j’adore mais ça me fout les boules aussi (j’avais fais un blog sur le sujet intitulé « les boules de noël ») –

Mais n’empêche, c’est le moment des belles histoires racontées en famille au coin du feu.

Ayant par le passé étudié la littérature britannique et américaine (oui j’ai eu ma période intello), j’ai eu l’immense chance d’étudier le encore plus immense CHARLES DICKENS. Il a fêté son bi centenaire cette année.

Plus d’informations sur Wikipédia bien sûr :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dickens

Dickens, c’est : Oliver Twist, David Copperfield, De Grandes Espérances et bien sûr, le chant de Noël.

Il a été repris maintes et maintes fois. La version enfant par Disney avec le terrible Ebenezer Scrooge joué par Picsou :

et il y a peu de temps par Robert Zemeckis avec Jim Carrey

Moi je suis très attachée bien sûr au livre… et en anglais aux éditions Penguin … j’adore les éditions Penguin – jolies et très bon marché. Je me souviens chez Gibert Joseph à l’époque j’avais des livres pour 10Francs neuf et des super occasions à 2 francs … ça a changé sûrement …

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Et comme on n’arrête pas le progrès, j’ai carrément trouvé la version livre numérique, apparemment libre à consulter (idéal sur une tablette) – ici :

http://www.sediaktas.fr/Special/Avent2011/contes/Conte%20de%20noel_Dickens.pdf

Evidemment la période est propice au conte de Noël mais il n’y a pas que ça … Oliver Twist, David Copperfield, sont des histoires fabuleuses…

J’aime aussi les vieux contes comme la petite fille aux allumettes d’Andersen

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Et le grand classique SANS FAMILLE d’Hector Malot

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Bon. Evidemment ce ne sont pas des histoires très très joyeuses en apparence mais elles ont pourtant le don de réchauffer le coeur …

On peut aussi craquer pour les contes de noël… Il y a aujourd’hui pour le plaisir des petits et des grands, des supers livres d’histoires de Père Noël et certaines bourrées d’humour ! Mes frères et soeurs étaient assez fan 🙂

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Pour les filles et peut être plus grandes, rien ne vaut les romans de Jane Austen ou les soeurs Brontë

Orgueil & Préjugés, Raison & Sentiments, Emma, Northanger Abbey, et pour les Brontë: Les hauts de hurlevent, Jane Eyre… Le soir au coin du feu emmitouflée dans un plaid avec une bonne tisane, moi je dis c’est le PIED 🙂

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Emily-Bront--Les-Hauts-de-Hurle-Vent

Alors, prêts pour attaquer Noël ? A la une, à la deux, à la trois, A VOS LECTURES 🙂

Olivia The Pig, de Ian Falconer – Mon héroïne.

Au cas où vous n’auriez pas remarqué, je suis une GRANDE FAN de Olivia The Pig de Ian Falconer.
Bien sûr, le fait qu’elle s’appelle Olivia comme moi joue une certaine importance.

J’ai déjà fait un blog sur le sujet ici :

https://thelittleyiayiasworld.com/2012/02/02/moi-olivia-fan-dolivia-the-pig-de-ian-falconer/

Mais vu que mon blog, mon univers en entier est basé sur les illustrations de Ian Falconer que j’emprunte un peu tellement je suis fan, que voilà… je me dois de lui faire honneur. Olivia est drôle, dingue, raleuse, mais gentille quand même, pas très femme fatale, pas toujours gracieuse, mais ambitieuse, elle voit les choses en grand, malgré sa petitesse. Elle a des grands rêves meme si elle est une petite truie… Bref, je l’aime Olivia, parce quelque part je me sens un peu comme elle…

Et puis bon… Ian Falconer est juste super génial…